Pour assurer votre logement en cas de sinistre ou des dommages, il est indispensable de souscrire à une assurance habitation. Le prix de celle-ci varie d’un assureur à un autre. Il existe plusieurs facteurs qui l’influencent. Parmi ces facteurs figure le nombre de pièces. Comment le calculer ?
Compter les pièces principales
La méthode de calcul du nombre de pièces pour une assurance habitation varie d’un assureur à un autre. Chacun possède sa propre règle ainsi que sa propre définition de ce qu’ils appellent pièce principale. Cependant, la majorité d’entre eux ont certains critères en commun.
Une pièce compte dans le prix de l’assurance habitation si elle possède une superficie plus de 9 m2 au sol et moins de 30 ou 40 m2 au sol. Si elle est supérieure à 30 ou 40 m2, elle est comptée pour 2. Même si la pièce se trouve dans un comble ou en sous-sol, elle entre toujours dans ce critère si elle respecte ces superficies. Pour une pièce à usage mixte, c’est la destination principale qui entre dans le calcul. C’est le cas par exemple pour un salon avec une cuisine ouverte. Il est uniquement pris en compte la superficie du salon.
Pour certains assureurs, il n’y a pas de minimum. Si une pièce est aménagée, elle entre dans le calcul même si elle est moins de 9 m2. C’est pour cela qu’il faut bien se renseigner auprès de la compagnie d’assurances.
Les pièces non « à vivre » sont exclues du calcul du nombre de pièces
D’une manière générale, les pièces d’eau n’entrent pas dans le calcul du nombre de pièces. En plus, elles ont souvent une superficie de moins de 9 m2. Elles ne comptent pas en tant que pièces principales. C’est le cas pour la cuisine, la salle de bain, le WC et les pièces non aménagées. Dans ces dernières figurent les couloirs, la buanderie, le débarras, le balcon, la terrasse, etc.
Pour certaines compagnies, la superficie de la terrasse fait partie des éléments qui déterminent le prix. Cela est valable si elle est suffisamment aménagée et chauffée pour servir toute l’année. C’est aussi le cas pour l’entrée. Certains assureurs la considèrent si sa superficie est supérieure à 9 m2.
Cas particulier de la mezzanine
La mezzanine peut être prise en compte ou non dans le calcul du nombre de pièces pour une assurance habitation. Cela dépend d’un assureur à un autre et de la superficie de la pièce. Si elle est aménagée en un espace confortablement équipé, elle devient une pièce à vivre. Elle fait partie alors d’une surface habitable et elle doit être signalée à votre assureur. Mais si elle n’est qu’un seul lieu de passage, elle n’entre pas dans le calcul.
Il est possible aussi qu’elle se trouve en continuité d’une pièce. Dans ce cas, il faut la considérer. Si les deux espaces cumulés dépassent les 40 m2, ils sont comptabilisés comme deux pièces. Il est conseillé de déclarer la mezzanine à l’assureur. Cette démarche vous permet de bénéficier d’une indemnisation en cas de dommage causé dans cette pièce. Cependant, si vous ne faites pas cette déclaration, votre assureur peut refuser l’indemnisation et même résilier le contrat si votre mezzanine est à l’origine du sinistre.
Pourquoi est-il important de déclarer l’ajout d’une nouvelle pièce à votre assureur ?
Si après avoir souscrit à une assurance habitation vous avez ajouté une extension à votre maison, il est primordial de prévenir votre assureur afin qu’il puisse réévaluer votre situation. Il faut savoir que lorsque le devis est réalisé et que le montant de la cotisation est établi, la surface du logement et le nombre de pièces sont des critères capitaux pris en compte dans le calcul : en savoir plus.
Si vous ne déclarez pas l’extension, vous risquez en cas de sinistre que votre assureur refuse de vous couvrir, car le contrat serait inadapté au logement. Ainsi, il est très important de tenir au courant votre assureur afin que toutes les pièces de la maison soient prises en charge et que votre logement soit bien assuré en cas d’incident.
Déclarer l’ajout de la nouvelle pièce vous permettra en outre d’être en règle et de respecter la loi. En effet, selon la loi Carrez du 18 décembre 1996, toutes les surfaces au sol ayant un plafond se trouvant au moins à 1,80m du sol doivent être déclarées. Ainsi, si votre extension répond à ses modalités, vous serez tenus de la déclarer.
Rappel : le balcon et la terrasse ne sont pas considérés comme des extensions à faire assurer.